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Le rôle de l'ostéopathe dans le suivi post-chirurgical de vôtre animal.

  • Photo du rédacteur: Clémentine Bodusseau
    Clémentine Bodusseau
  • 19 sept. 2021
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 avr. 2022


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Une intervention chirurgicale, même lorsqu'elle est légère et peu invasive, est traumatisante pour l'organisme de l'animal. A la suite d'une opération, le corps doit répondre efficacement au stress physique qu'il vient de vivre et trouver rapidement son nouvel équilibre. Et ce n'est jamais simple !


La qualité de vie de son animal peut être bouleversée par une opération. Heureusement, il existe des solutions pour optimiser la récupération post-chirurgicale !

L'ostéopathie animale en fait évidemment partie.


  1. ASSOUPLISSIR LE TISSU CICATRICIEL

L'adhérence cicatricielle

"Une adhérence désigne un accolement anormal d'origine cicatricielle de deux surfaces contigües normalement séparées." Véritable point de fixité tissulaire, elle fait perdre toute mobilité à la zone qu'elle concerne. L'adhérence cicatricielle peut correspondre entre autre, à une séquelle laissée par une plaie chirurgicale.

Perte de mobilité

L'adhérence formée modifie localement la qualité de glissement entre les structures et peut selon sa localisation, limiter l’amplitude d’un mouvement articulaire, faire diminuer le tonus musculaire, entraver la mobilité de certains organes ou comprimer des nerfs ou des vaisseaux vasculaires. Ces points d'ancrages créent des tensions anormales au sein de l'organisme.

Sur le moyen et le long terme, ces perturbations peuvent s'exprimer par des :

  • Troubles articulaires (dorsalgies, cervicalgies, boiterie, ...)

  • Troubles digestifs (vomissements, diarrhées, mauvais transit...), respiratoires ou uro-génitaux (incontinence urinaire, trouble de la fertilité, etc.)

  • Changements comportementaux (baisse des performances, agressivité, prostration,...).

Risque de récidive accentué

Ces zones fragilisées par leur manque de mouvement deviennent le siège de potentielles récidives ...


Exemple de la hernie discale : Si aucun suivi post-opératoire n'est effectué après une telle opération, les tensions s'exerçant autour des vertèbres prédisposeront à une nouvelle hernie discale autour des segments vertébraux de la zone précédemment opérée.


... ou d'apparition d'une nouvelle pathologie.


C'est notamment le cas des "brides intestinales", adhérence cicatricielle devenant pathologique et se formant généralement après une chirurgie abdominale.

Le but de l'ostéopathe est de redonner de la souplesse au tissu fibrosé en élimant par des techniques manuelles douces les effets néfastes des adhérences cicatricielles.


2. FAVORISER LE FONCTIONNEMENT DES ÉMONCTOIRES

Les émonctoires

Les émonctoires correspondent aux organes qui éliminent les toxines en dehors du corps. Il s'agit du foie, des intestins, des reins, de la peau et des poumon. Leurs différents rôles excréteurs : sécrétion de la bile, fabrication des urines, des selles ou encore la transpiration sont autant de processus vitaux permettant de purifier l'organisme en évitant toute surcharge toxique.

Élimination des toxines médicamenteuses

Il existe deux grands types de toxines :

  • Endogènes - produites par l'organisme lui-même (molécules issues de la dégradation cellulaire, de la digestion, etc.) ;

  • Exogènes - émanant de l'environnement extérieur (additifs chimiques, métaux lourds, anesthésiants, produit de contraste, etc.).

Or les reins et le foie sont les deux émonctoires principalement impliqués dans l'élimination des médicaments. Si l'anesthésie générale est éprouvante pour le corps c'est parce qu'elle entraîne entre autre,  une sur-sollicitation de ces organes aux rôles clés dans le traitement et l'évacuation des toxines médicamenteuses.

En stimulant les réseaux vasculo-nerveux d'organes ciblés comme le foie et les reins, l'ostéopathe prévient "d'éventuels obstructions ou ralentissement des mécanismes naturels de détoxication" et favorise le drainage des toxines médicamenteuses.


Une prise en charge ostéopathique rapide après une opération chirurgicale permet d'éviter l'installation de douleurs chroniques, de raideurs et/ou d'inconforts et permet au corps de trouver un équilibre anatomo-physiologique stable.

Mais il n'est jamais trop tard ! S'intéresser à d'anciennes cicatrices est également primordial pour le bien-être et la santé de vôtre animal.



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